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Les berges et les îlots de la rivière sont pleins de l’ocre-brun des herbes sèches. La surface mate des eaux patinée par le trop lourd reflet du ciel conduit au pied des montagnes. Les lointaines nappes gris-bleu se succèdent en un dégradé parfait, chaque chaîne aux ondulants sommets ourlée par la précédente telle une ombre.
(Céline Curiol, L’ardeur des pierres)